La société tunisienne se transforme d'un modèle holiste où l'individu s'appréhende comme soumis au collectif, à un modèle de subjectivation. Ces transformations sont à l'origine d'un changement radical dans le rapport des sujets à l'autorité l'école tunisienne ne devrait pas être en discontinuité par rapport à ce mouvement de mutation. Elle devrait avancer vers un modèle d'autorité fondée sur une légitimation autre que la force contraignante ou le pouvoir coercitif.